Bien, nous verrons ce qu'on peut faire. Pour le moment, je vais avoir quelques entretiens qui vont s'enchainer et je ne serais pas totalement présent de corps et d'esprit .. Je ne voudrais pas fausser les résultats par mon manque d'implication... Merci de t'être confié à moi, je tacherais d'être plus vigilent à ton sujet. Est-ce que vous veniez d'acter une ... expérience qui te déconcerte autant qu'elle t'intrigue ? Tu as besoin d'avoir un autre point de vue et tu sais à qui en référer, en espérant que tu ne provoqueras pas de réactions négatives. Et quand bien même, ça te passera un peu au dessus de la montagne que tu es. C'est donc avec ton petit bagage humain sur ton dos que tu traverses les plaines, lui offrant des anecdotes entre tes entrainements, des batailles, de joyeuses soirées. As tu voyager ailleurs ?

Tu prends le temps de réfléchir à sa demande de sortie de territoire. Tu hésites entre l'emmener tout de suite ou respecter le protocole quitte à devoir négocier et trouver une bonne raison face au Conseil. Pour l'heure, vous êtes plutôt à demeurer entre vos terres, pour éviter tout risque d'être pris en chasse mais tu peux aussi ressentir la soif d'apprendre de ton époux. Tu n'as pas envie qu'il se sente prisonnier. Je vais voir ce que je peux faire mais je ne te promets rien. Le pays est encore hanté par la mort du précédent Roi - dont toi qui ne t'en remettra jamais - et cela fait bien longtemps qu'on s'ouvre très peu aux autres races. Il faut que je demande une autorisation et fournir une raison plus que valable, que "mon époux a envie d'aller étudier les autres, on peut ?". Tu ris doucement, car tu sais qu'avec cette excuse, ça serait non catégorique. Si tu as une idée, je suis toute ouïe. Tu finis par le déposer au sol, parmi les hautes herbes. La nuit s'en vient davantage et la robe étoilée va prendre place. Tu es heureux qu'il soit à tes côtés pour assister à ce spectacle. Par mesure de sécurité, tu places ta main au creux de ses hanches, prêt à l'emporter loin en cas d'attaque. Tu regardes autour de toi puis visualises un rocher pour vous dématérialiser à quelques mètres. Tu regrettes de ne pas avoir pris de tapis pour vous allonger. Désolé, je n'ai rien de plus confortable que moi-même dis-tu en souriant tout en t'allongeant. Tu places ta main sur ta nuque et fixe les astres. J'ai déjà quitté Rakta sous le règne de mon père pour justement aller à Passea et dans le monde des hommes. Les souvenirs sont vagues entremêlés de tristesse et de rage mais de ce que j'en ai retenu, c'était qu'ils avaient leurs us et coutumes, autant de beauté que de misère que nous. Nous ne sommes pas si différents sauf dans notre mentalité, nous sommes bien évidemment supérieurs. Et tu le penses vraiment ; toi tu n'aspires pas à tuer toute une race mais à cohabiter en paix. Si un jour .. On voyage, que feras-tu là-bas en premier ?