Les dieux d'Eol sont des entités divines qui ont émergé au fil du temps, chacun étant lié à une étoile ou à un astre spécifique. Ils ont des pouvoirs et des attributs uniques, et ils ont façonné le monde d'Eol ainsi que ses peuples. Chacun de ces dieux a joué un rôle clé dans la création et l'évolution d'Eol, et ils continuent d'inspirer la foi et la dévotion chez les peuples qui les vénèrent.

Il y a bien longtemps, bien avant que le monde d'Eol ne soit baigné de lumière et de vie, il n'y avait que l'obscurité du néant. C'est à cet instant que l'esprit divin, Efyre, le père de la création, ouvrit les yeux pour la première fois. Il était conscient que tout était vide, mais il portait en lui une connaissance instinctive de ce qu'il devait accomplir.

D'un battement de cœur divin, il forgea l'univers tout entier, donnant naissance à des étoiles et à des galaxies qui illuminèrent le firmament de leur éclat. Parmi ces étoiles, certaines brillaient plus intensément que les autres, et c'est ainsi qu'Efyre créa les dieux, chacun portant la lumière d'une étoile. Parmi eux se trouvaient Damsha, l'étoile du Guide, Nehemia, l'étoile des âmes perdues, Ielior, l'étoile de la nuit, Olin, l'étoile du mystère et Solaris, l'étoile de la vie.

Une fois les dieux éveillés, Efyre tourna son regard bienveillant vers le monde qu'il avait formé, Eol. Avec l'aide de l'Ether, la source primordiale de toute magie et de toute création, il entreprit de modeler le monde à sa propre image.

Efyre façonna en premier le continent d'Izirid, un monde aride et majestueux. Il fit jaillir des montagnes dentelées et des déserts brûlants. Puis, il peupla ces terres inhospitalières de créatures extraordinaires, des djinns aux serpents de sable, et il insuffla de l'Ether dans chaque grain de sable, qui se cristallisèrent avec le temps, afin de donner les pierres d'Ether.

Ensuite, Efyre créa le continent d'Icarera - aujourd'hui connu sous Azoven -, une vaste terre où les humains prospéreraient. Il forma des plaines fertiles, des forêts luxuriantes et des rivières abondantes. Il peupla ces terres de diverses espèces de faune et de flore, des loups aux cerfs, des arbres aux fleurs, et il donna aux humains la capacité d'ériger des civilisations, tout en les dotant d'un libre arbitre.

Enfin, Efyre façonna le continent de Lushadia, un paradis végétal où la nature règnerait en maître. Il fit croître d'immenses jungles luxuriantes, des cascades majestueuses et des vallées fertiles. Il peupla ces terres de créatures magiques et d'animaux exotiques, tout en tissant un complexe équilibre écologique.

Tout au long de cette création, Efyre utilisa l'Ether pour insuffler la magie dans le tissu même du monde. Il donna aux continents leur propre énergie magique unique, créant ainsi un équilibre délicat entre les forces élémentaires, les cycles de la vie et la magie elle-même.

À la fin de son œuvre, il contempla le monde qu'il avait créé, chaque continent était un bijou unique dans l'immensité de l'univers. Il confia ensuite la destinée de ce monde à ses enfants divins, les étoiles devenues dieux, pour qu'ils guident les peuples et les créatures de ce monde dans leur voyage à travers l'histoire.

Ainsi naquit Eol, un monde façonné par l'amour et la magie de son créateur, et peuplé de diverses civilisations, chacune influencée par les dons et les enseignements des dieux. Et ainsi, l'histoire de ce monde extraordinaire commença, baignée dans la lumière des étoiles et l'amour d'Efyre, le père de la création.

Il y a une éternité, avant même que le monde d'Eol ne prenne forme, il y avait une étoile particulièrement brillante et mystérieuse dans le firmament. Cette étoile était Nehemia, et elle avait le pouvoir d'exaucer les vœux de ceux qui la priaient avec ferveur. À l'aube de la civilisation humaine, lorsqu'ils étaient encore des nomades et que les femmes dirigeaient les clans avec sagesse, cette étoile était devenue une déité vénérée par tous.

Des siècles durant, la foi fervente de millions de prières fit croître la lumière de Nehemia, jusqu'à ce qu'elle se métamorphose en une divinité à part entière, une déesse des femmes et la mère des rejetés. Elle était la protectrice des âmes perdues et la gardienne des traditions des sagedames.

Cependant, avec le temps, les hommes abandonnèrent leur mode de vie nomade pour s'installer dans des environnements fixes. Les femmes perdirent peu à peu leur pouvoir au sein de leurs clans, passant de dirigeantes égales à des esclaves domestiques. Les connaissances sacrées des sagedames furent oubliées, et celles qui osèrent résister furent rejetées et chassées, devenues des parias.

Néanmoins, certaines femmes refusèrent de se plier aux nouvelles normes imposées par les hommes. Elles choisirent de s'exclure volontairement de la société, devenant les Ogresses. Ces femmes savantes manipulaient les herbes et possédaient le don de guérison. Elles s'éloignaient des villes et des villages, ne s'y aventurant que pour perpétuer leur lignée et enseigner à leurs filles et fils l'égalité des sexes, perpétuant ainsi les anciennes traditions.

Face à ce bouleversement de l'ordre établi, Nehemia choisit de ne pas intervenir directement. En tant qu'égrégore, elle respecta les règles fixées par Efyre, le père de la création. Elle souhaitait que les sagedames trouvent leur place dans ce monde changeant par leurs propres moyens.

Pourtant, alors que les hommes changeaient, certains d'entre eux sombraient dans les ténèbres de la frustration, de la colère et de la haine. Ils se détournèrent des enseignements de Nehemia et devinrent les oppresseurs de leurs compagnes.

Des siècles passèrent, et la déesse ne reçut plus l'amour et la vénération d'antan, mais des supplications désespérées. Les femmes priaient pour la liberté, pour la fin de leurs souffrances, pour la possibilité de mourir dignement. Les larmes et les prières atteignirent le cœur bienveillant de Nehemia, et elle chercha un moyen d'intervenir pour les sauver.

C'est ainsi qu'elle décida de se manifester pour la première fois devant Anouk, une femme malheureuse et opprimée. Elle utilisa ses pouvoirs pour la guider sur une nouvelle voie. Une nuit, la maison d'Anouk prit feu, et son époux, cruel et tyrannique, s'éteignit dans son sommeil. Dans la panique, Anouk entendit le murmure de la déesse porté par le vent, et elle suivit la brise jusqu'à une clairière au fond des bois.

Sous la lueur des rayons lunaires, se tenait Nehemia. Sans un mot, la déesse sourit à Anouk et lui tendit les bras. La jeune femme décida de consacrer sa vie à la déesse, rassemblant les connaissances ancestrales des sagedames pour fonder le culte de Nehemia. Elle devint ainsi la première Grande Prêtresse de l'histoire.

Au fil des années, Nehemia recruta neuf autres personnes pour former un cercle restreint auquel la déesse offrit une infime partie de son pouvoir. Parmi eux, Harmony, la Semen, maîtresse des plantes ; Mélinda, la Medicus, guérisseuse émérite ; Teryel, la Prophetia, médium et voyante ; Eoin, le Mutabilis, l'animorphe ; Elsa, l'Omnia, maîtrisant les éléments ; Lavinia, la Sigil, experte des runes ; Katarina, la Mortuus, liée à la mort ; Julia, la Locus, maîtrisant la magie de l'espace ; et Zelig, le Psychum, maître des esprits.

Chacun d'entre eux trouva sa voie grâce à l'enseignement et aux pouvoirs de Nehemia. Ensemble, ils formèrent le noyau du culte de la déesse, chacun dirigeant un clan portant son nom. Ainsi naquirent les clans Marth, Payne, Steros, Kane, Wood, Reaz, Noctis, Void et Fang.

Nehemia avait transformé la douleur et la souffrance en un espoir brillant. Elle avait guidé ses disciples vers un avenir où les femmes retrouveraient leur place, où les traditions des sagedames perdureraient, et où l'égalité des sexes serait restaurée.

Ielior, déesse des immortels et de l'artisanat, est une égrégore vénérée pour sa créativité, sa sagesse et sa maîtrise des arts. Sa légende est une épopée qui transcende le temps et l'imagination, tissée de mystère et de beauté.

Au commencement, quand les étoiles brillaient encore d'une lueur hésitante dans le ciel d'Eol, Ielior était une force de création pure. Elle était née de l'amour et du désir d'Efyre, le père de toutes choses, de voir la beauté prendre forme dans son nouveau monde.

Dès que sa lumière fut allumée, Ielior se mit au travail, modelant les paysages, façonnant les montagnes, et ornant les plaines de couleurs et de formes éblouissantes. Son souffle insufflait la vie aux fleurs, aux arbres et aux créatures qui peuplaient la terre naissante.

Les immortels étaient ses créations les plus précieuses. Elle les forma avec délicatesse, leur donnant des ailes pour qu'ils puissent parcourir les cieux d'Eol, et un lien profond avec la nature pour qu'ils puissent la protéger. Chaque fae portait en lui une étincelle de créativité de la déesse.

Ielior enseigna à ses enfants l'art de la magie et du travail. Ils devinrent des artisans hors pair, maîtrisant la forge, la sculpture, la couture, et toutes les formes d'artisanats imaginables. Ils créèrent des œuvres d'art magiques, des objets enchantés, et des merveilles qui subjuguèrent le monde.

La déesse elle-même était une créatrice inépuisable. Elle confectionnait des joyaux qui brillaient comme les étoiles, des tapisseries qui racontaient des histoires de l'aube du monde, et des instruments de musique dont les mélodies ensorcelaient les cœurs.

Mais la créativité d'Ielior n'était pas limitée à l'art. Elle inspirait également l'innovation et le progrès. Les faes devinrent des inventeurs talentueux, créant des machines merveilleuses et des avancées technologiques qui enrichirent le monde d'Eol.

Cependant, comme toute grande légende, l'histoire d'Ielior n'était pas exempte de conflits et de défis. Elle se dressa aux côtés des autres dieux pour protéger leur création des forces sombres qui menaçaient de la détruire. Elle défendit la beauté, la créativité et la liberté contre ceux qui cherchaient à les corrompre.

La déesse des immortels était également une source d'inspiration pour de nombreux êtres à travers les âges. Leurs œuvres étaient imprégnées de sa grâce et de sa magie, et ses enseignements continuaient de guider ceux qui cherchaient à créer de la beauté dans le monde.

Ainsi, la légende d'Ielior perdure, illuminant le monde de sa lumière créative et inspirant les cœurs et les esprits de ceux qui croient en la puissance de l'art et de la créativité pour façonner un avenir meilleur.

Au commencement, alors que les étoiles scintillaient dans le ciel nocturne, la déesse Olin veillait sur les créatures de la nuit. Elle était née des ténèbres elles-mêmes, une entité puissante qui incarnait la mystérieuse beauté de la nuit.

Olin est la gardienne des secrets et des êtres nocturnes. Les créatures nocturnes venaient à elle pour trouver la paix dans leurs transformations. Les chauves-souris cherchaient son abri dans les cavernes profondes et les créatures des abysses trouvaient en elle leur protectrice contre les ravages du soleil.

Elle est également la déesse des amours interdites et des âmes solitaires. Les amants secrets, ne pouvant se rencontrer que dans l'obscurité de la nuit, priaient Olin pour sa bénédiction. Les âmes perdues et les errants, cherchant un refuge dans les ténèbres, trouvaient en elle une amie compatissante.

Lorsque la guerre contre Solaris éclata, Olin ne resta pas à l'écart. Elle avait vu la jalousie et l'avidité grandir dans le cœur de Solaris, et elle savait que la menace qui pesait sur Eol était réelle. Elle décida de se joindre à Nehemia, Damsha et Ielior pour défendre leur monde contre les forces de la lumière.

Olin apporta son soutien aux vampires, ces créatures de la nuit qu'elle avait bénie autrefois. Elle leur donna de nouveaux pouvoirs pour les aider dans la lutte contre les fanatiques de Solaris. Ils devinrent des guerriers redoutables, capables de se mouvoir avec une agilité surnaturelle dans l'obscurité et de contrôler les ombres elles-mêmes.

Mais Olin ne se contenta pas de combattre. Elle prit des mesures pour protéger ses créations de la menace de Solaris. Elle créa des sanctuaires dans les profondeurs de la terre, des refuges sûrs où les créatures de la nuit pouvaient se cacher et se reposer en toute sécurité.

Elle utilisa également ses pouvoirs pour assombrir le ciel pendant la bataille, créant une nuit éternelle qui enveloppa le champ de bataille. Cela affaiblit considérablement les troupes de Solaris, qui étaient impuissantes dans l'obscurité.

Finalement, grâce à l'union des dieux et à la détermination des créatures de la nuit, Solaris fut vaincu, et la paix fut rétablie sur Eol. Olin continua de veiller sur les ténèbres, guidant les âmes perdues et protégeant ceux qui cherchaient refuge dans la nuit.

Sa légende devint un rappel que même dans les moments les plus sombres, il y a une lueur d'espoir dans les ténèbres, et que la nuit elle-même peut être une alliée puissante pour ceux qui en ont besoin.

Il y a des milliers d'années, au sein du cosmos infini, alors que l'univers était encore plongé dans les ténèbres du néant d'Efyre, une étoile brillante s'éveilla. Cette étoile, c'était Damsha, le Guide. Alors que ses frères et sœurs divins trouvaient leur place dans l'éternité, Damsha avait un désir unique : créer sa propre civilisation, puissante et fière.

Ainsi naquirent les dragons, les premières créatures non humanoïdes à peupler ce monde. Damsha les guida vers les terres arides d'Izirid, un continent où ils pourraient s'établir et bâtir leur civilisation. Sous sa tutelle, les dragons grandirent en puissance et en sagesse, devenant les gardiens des déserts et des cieux.

Cependant, Damsha avait une vision plus grande encore. Il souhaitait créer un lien entre les dragons et les humains, afin d'étendre encore plus la superbe de ses enfants. Il leur enseigna alors les secrets du désert, des pierres d'Ether que les dragons gardèrent jalousement, augmentant ainsi leur puissance, et les guida vers la découverte de la fusion magique.

Ainsi naquirent les premiers Dur'An, une race dotée de la puissance des dragons et de la sagesse des humains. Leur naissance était le fruit de l'amour et de la magie, créant ainsi un pont entre deux mondes autrefois séparés.

Pendant un temps, les Dur'An vécurent en harmonie avec les autres peuples d'Eol. Cependant, les humains, aveuglés par leur soif de pouvoir, tombèrent sous l'emprise de Solaris, le dieu du soleil, jaloux de la puissance de Damsha et de Nehemia, la déesse des femmes et des âmes perdues. Les conflits internes et les guerres ravagèrent le continent d'Azoven.

Voyant la corruption des humains, les Dur'An décidèrent de couper les ponts avec eux, préférant préserver leur propre société et s'unir davantage entre eux. Les dragons, autrefois si fiers, se mêlèrent aux Dur'An, échangeant leur sagesse et leur force pour former un peuple unique.

C'est alors que Solaris, enragé par le rejet des Dur'An, déclencha une guerre dévastatrice, envoyant ses troupes fanatiques exterminer des espèces entières d'êtres magiques à travers le monde. Dans cette sombre heure, Damsha décida de prendre parti aux côtés de Nehemia, Ielior et Olin, les dieux des rejetés, des artisans et des mystères.

Après une guerre acharnée, Solaris fut vaincu, et les humains fermèrent les frontières de leur empire en déclin. Les dieux, après avoir préservé le monde de la destruction, retournèrent à leur veille éternelle, laissant les peuples de ce monde reconstruire et guérir.

Ainsi fut la légende de Damsha, le Guide, le créateur des dragons et des Dur'An, le protecteur des êtres magiques et le défenseur de la paix. Sa lumière continue de briller dans le ciel d'Izirid, rappelant aux Dur'An leur héritage et leur destinée en tant que peuple unique, né de l'amour et de la magie, dans un monde rempli de mystères et de défis.

Né de la chaleur ardente de l'astre de lumière, Solaris devint le dieu des hommes, doté d'une lumière aussi éblouissante que celle de son astre de naissance.

Au commencement, Solaris était bien différent de ce qu'il est devenu. Il était le compagnon de Nehemia, la déesse des femmes, et ensemble, ils guidaient les humains sur le chemin de la compréhension, de l'harmonie et de la prospérité. Les hommes et les femmes coexistaient en équilibre, chacun apportant sa contribution unique à la société.

Cependant, la jalousie prit peu à peu racine dans le cœur de Solaris. Il observait Nehemia recevoir l'amour et l'adoration des humains, et cela faisait grandir en lui un ressentiment amer. Il ne supportait pas l'idée que les hommes puissent être soumis aux femmes et que sa propre lumière puisse être éclipsée par la sienne.

La voix de la jalousie s'insinua lentement dans l'esprit des hommes. Solaris sema les graines de la discorde, insufflant des pensées de méfiance et de domination. Les hommes commencèrent à douter de la bienveillance des femmes, à craindre leur pouvoir et à remettre en question leur place dans la société.

Petit à petit, la nature bienveillante de Solaris se transforma en une ambition dévorante. Il aspirait à devenir la divinité suprême de ce monde, la seule entité admissible aux yeux des hommes. Pour parvenir à ses fins, il décida de détourner les cœurs et les esprits des humains.

Il commença par encourager les hommes à devenir casaniers, à confiner les femmes dans des rôles restrictifs et à restreindre leur liberté. Il propagea l'idée que les femmes étaient dangereuses, cherchant à manipuler les hommes pour les asservir. Solaris forma ses premiers disciples, tous des hommes, pour propager sa parole et mettre en place un ordre draconien.

Il fut le premier à déclarer que les sagedames étaient une menace pour l'humanité, détentrices de pouvoirs qui devaient être réprimés. Il encouragea la persécution des femmes qui osaient défier les normes imposées, contribuant ainsi à semer la discorde et la douleur.

Finalement, Solaris poussa les choses si loin que Nehemia, déesse des femmes et protectrice des âmes perdues, fut obligée d'intervenir. Les pleurs et les supplications des femmes opprimées atteignirent son cœur compatissant, et elle se dressa contre les actions cruelles de Solaris.

La guerre éclata entre les dieux, une guerre qui ébranla le monde d'Eol. La lumière de Solaris, autrefois si brillante, se ternit sous le poids de son ambition et de sa malveillance. Finalement, il fut vaincu, et son pouvoir fut tempéré. Les humains fermèrent leurs frontières, cherchant à préserver leur propre existence et à éviter les conflits divins.

Solaris, jadis un dieu bienveillant, avait été corrompu par sa propre jalousie et sa soif de pouvoir. Son histoire aurait pu servir de rappel aux humains de ne jamais laisser l'orgueil et la haine consumer leur âme, et de préserver l'équilibre entre les sexes, la paix et l'harmonie sur leur monde, mais il n'en fut rien. Derrière leurs frontières, ils continuèrent ce qu'ils avaient commencés, jusque perdre définitivement le savoir que les femmes détenaient et se transmettaient, afin de les dominer totalement.

Ainsi fut vaincu le dieu qui avait été autrefois un guide et un protecteur des hommes, mais qui a sombré dans les ténèbres de sa propre ambition. Aujourd'hui, il continue de murmurer à l'oreille de ceux qui l'écoute, préparant le terrain. Solaris n'en a pas fini avec ce monde.